12.5.13

Typisch Deutsch

Mercredi dernier, pour fêter la capitulation de l'Allemagne, j'ai pensé que c'était la date du redépart de l'Allemagne. Cette Allemagne était donc partie dans 2 sens très différents et je me demandais toujours en déambulant dans le métro ou dans les principaux quartiers si c'était historiquement à l'Est ou à l'Ouest. C'est ce qui fait que cette ville est ainsi aujourd'hui.


Quand on veut comparer 2 pays occidentaux et très proches dans le mode de vie et ses aspirations, on finit par s'attacher aux petits détails. J'ai déjà parlé des curry Wurst et Biergarten dans un épisode précédent, je n'y reviendrai pas. Par contre je vais revenir sur des petits riens qui ont retenu mon attention...



Pour commencer, il y a un petit bonhomme rouge ou vert, selon, qui arbore fièrement son chapeau en toute circonstance, il est devenu depuis la réunification un des symboles de Berlin : Der Ampelmann. On le croise aux passages piéton, historiquement à l'Est mais il n'y a plus de règles aujourd'hui car on le trouve aussi bien aux abords du KaDeWe (Galeries Lafayette locales) qu'en plein milieu de la Karl Marx Allee...Et surtout dans 2 boutiques dédiées à ce petit bonhomme, produits dérivés en tout genre. Les fans apprécieront...



Autre emblème berlinois : son ours. Symbole de la ville, il l'est aussi de son festival de cinéma mais on en voit un peu partout, à l'entrée des banques, des musées, à coté des vendeurs de curry Wurst ou à l'entrée des bars de long de la Spree.


Bien entendu, nous n'avons pas raté la porte de Brandebourg ni le rassemblement de Trabant juste devant dès qu'il y a quelques rayons de soleil.




En parlant de soleil, ce qui est vraiment agréable, c'est leur réflexe à sortir en terrasse quelle que soit la température du moment qu'il y a des rayons traversant les nuages.  Les commerçants n'oublient pas de mettre à disposition des couvertures polaires.



Tout ceci nous ramène au musée de la DDR, pour comprendre le fonctionnement de l'économie planifiée et l'impact sur le quotidien des camarades. Musée blindé de gamins de tous les pays d'Europe, des guides de plusieurs nationalités mais des documents et pièces plutôt parlantes. En vrai délire allemand on ne peut passer outre la FKK, autrement dit la Frei Korper Kultur, autrement dit faire des activités dans son plus simple appareil. Les nazis étaient fans, les camarades de la DDR également, finalement je crois que c'est un truc d'allemand, point barre.





Ville encore tout en chantier, Berlin a suffisamment de second degré pour faire intervenir ses Playmobil. La Potsdamer Platz n'a qu'à bien  se tenir.




Alors combien de temps reste-t-il aux squats de Berlin Est, vestiges de l'après chute du mur?



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