27.3.13

Deftones : White "Playmobil" Pony

A nouveau mercredi, nouvelle rubrique. J'innove cette semaine avec ma madeleine de Proust : les albums qui m'ont marqué, avec des photos de playmobil.

Je commence donc par un sujet facile : White Pony des Deftones.

Pochette sobre sur fond gris, un élégant cheval à queue fournie plutôt qu'un vulgaire poney de cirque Zavatta. Le nom du groupe et de l'album en bordure de la tranche.



Dans mon souvenir, je le découvre en 2000, en prêt de la sérieuse CDthèque d'Hervé. Dans une période où je commence à sortir du Métal, où le fat Katerine pointe le bout de son nez avec sa verve et ses mélodies chaloupées, je reçois un dernier choc à base de disto mais d'une voix harmonieuse et de chants/contrechants. Il reste encore quelques relents de cris dans Korea mais en contraste Digital Bath apporte une vraie évolution. C'est surtout les premiers riffs de l'album qui me marquent et me donnent toujours les mêmes frissons. Car ces sons sont reliés à une époque, un été, le premier avec Mme Chouette, les dernières longues vacances, les premières longues vacances à Nantes où l'été, les gens ont quitté la ville et laissent les quelques ombres habituelles se ruer sur les trottoirs, entre les bars, les terrasses du quartier Bouffay, la sueur du Vogane qui va bientôt être racheté par Jack, à moins que ce ne soit déjà fait et que l'on traîne déjà nos guêtres au Live Bar.

On dit souvent qu'il n'y a que 3 accords à connaitre dans les styles musicaux issus du punk des années 70, moi je retiens surtout que pour 2 accords bien ficelés, j'ai toutes ces images dans ma tête.

2 commentaires:

  1. Perso je me suis laissé séduire par leur dernier opus... J'espère une tournée en France pour me faire un bon concert

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